L’article apporte des informations nouvelles même s’il semble oublier que Sainte-Geneviève était encore branchée jusqu’août dernier sur le puisage de Dieudonné et n’évoque pas que le fait que notre Commune soit désormais sur celui de Laboissière-en-Thelle ce qui ne peut qu’être que très provisoire, ce puisage n’étant pas suffisant pour autant d’habitants.
1ère Question des élus: a) Le 11 Juillet dernier, la Thelloise adressait aux Communes une proposition de création d’un Groupement de Commandes sur le même principe que celui auquel nous adhérons pour la rénovation de nos routes mais avec pour objectif de traite les dépôts sauvages de déchets et dangereux. Cette délibération aurait dû être présentée au Conseil municipal. Qu’est-ce qui justifie qu’elle ne l’ait pas été au Conseil municipal du 25 Septembre ? Quelles suites avez-vous donné à cette procédure et pourquoi ? 30 communes sur 41 ont adhéré au groupement de Commandes. Il est dommage que Sainte-Geneviève ne soit pas dans les Communes qui ont rejoint ce groupement qui n’avait aucun coût autres que les éventuelles prestations de service qui auraient été rendues dans son cadre et sur notre territoire. Isolé, le coût pourrait être plus important.
Le Maire commence par évoquer l’idée que les questions pourraient ne pas être présentées puisqu’elles ne seraient pas arrivées dans les délais. Il lui est opposé qu’elles ont été envoyées dans la nuit du lundi 25 au mardi 26, qu’il les avait donc le mardi matin et disposait bien de 3 jours pour les traiter. Gérard CHATIN pose la question d’une délibération demandée par la Thelloise et qui n’a pas été présentée au Conseil municipal. Celle-ci proposait, par un groupement de commandes, de traiter les dépôts sauvages, inertes et dangereux. Le Maire s’en explique en déclarant qu’il a effectivement considéré qu’il n’était pas nécessaire de présenter cette délibération au Conseil ce qui constitue, tout de même, un déni de démocratie supplémentaire de l’exécutif d’autant plus curieux qu’en Conseil communautaire de la Thelloise notre Maire a voté pour ce groupement de Commandes le 21 novembre 2024. Il donne ensuite la parole à Jean-Louis AGNES qui apporte une explication plus technique et financière mais qui ne change rien au problème de fond de la non présentation en Conseil ce que rappellera Gérard CHATIN en conclusion du sujet.
– Point de l’ordre du jour: 5) Adhésion au groupement de commandes pour l’achat de matériels pour la récupération des mégots.
Ce point est encore présenté par Jean-Louis AGNES qui le présente sans grande conviction. La Thelloise propose de constituer un groupement de commandes avec les Communes membres afin d’installer sur le territoire des boitiers récupérateurs de mégots. Ceux-ci sont produits par une entreprise locale installée à Bresles à l’initiative d’un habitant de Berthecourt. A partir des mégots qu’elle vient récupérer dans les boîtiers, elle produit des isolants thermiques et phoniques et des doudounes. Il y a un coût d’achat des boîtiers mais aussi un de pratiquement 100€ TTC/mois par boîtier. Des avis divergents dans les différents groupes se sont exprimés. Après débat sur ces coûts, c’est ce point qui expliquera le rejet de la proposition par 18 voix contre (l’ensemble des élus majoritaires plus Beriza ZIEGLER Dominique LABARRE) et 5 abstentions (Thierry REMOND et les 4 élus « Un Nouvelle avenir)
L’entreprise propose 3 types de boîtiers de récupération. Leurs prix auraient pu être modifiés par la négociation du groupement de commandes.
Le principe de récupération aves le tarif d' »abonnement » qui a dissuadé.
Vu sa tendance à bétonner, goudronner, à couper des arbres sans trop envisager leur remplacement et même l’état dans lequel sont abordés notre patrimoine et espaces verts, on est en droit de penser que l’adjoint cité dans cet article usurpe une bonne partie du long intitulé attribué à sa fonction!
La Commune a ouvert une procédure de modification du PLU. Le principal point de difficulté de celle-ci porte sur la création d’une zone d’activité sur les terrains agricoles le long de la Route, CD 46, menant au hameau de la Fusée.
En effet, cette route connaît déjà une circulation conséquente. Elle est la principale voie dans le sens ouest-est de notre Commune. Est-elle en capacitéde supporter plus de circulation et notamment de circulation de véhicules utilitaires, voire de poids lourds ? Nous pensons que non.
L’incidence d’une telle zone qui d’ailleurs a vocation à s’étendre sera de couper le centre bourg de notre dernier hameau, et donc de couper le village, tout en amplifiant la gêne pour ce quartier encore tranquille. Ce n’est ni l’intérêt des habitants, ni celui de l’image de notre Commune qui doit rester rurale.
On peut regretter qu’aucune concertation, certes non obligatoire pour une modification, n’est été menée avec les élus ou avec la population. Lancer cette modification alors que le SCOT intercommunal est en révision n’est sûrement pas la bonne démarche, ce, d’autant plus que la majorité s’est opposée à ce que nous y produisions des propositions de notre Commune et que, de plus, elle n’est pas représentée dans la Commission du SCOT intercommunal.
Durant l’année qui vient de s’écouler, et dès le début de la procédure nous avions proposé une réflexion collective des élus de Sainte-Geneviève en direction de l’Intercommunalité, nous avions proposé un travail approfondi sur l’urbanisme et le devenir de ses territoires, nous avons émis des réserves sur le contenu de la procédure en cours. Des riverains ont demandé de l’information, de la concertation, ils sont restés sans réponse officielle. Au bout de 15 mois de mandat, une seule réunion de la Commission Urbanisme s’est tenue, celle obligatoire par la loi pour ouvrir la procédure en cours, nous y avons émis nos réserves restées sans prises en compte.
Au lieu d’une vraie démarche concertée, nous avons, vous avez donc une procédure conduite à « l’arrache » de l’avis de nombre d’observateurs et partenaires.
C’est ainsi que les Services de la Chambre d’agriculture ont émis un avis plutôt réservé et défavorable, que l’État est aussi très réservé et que celui du Département est également plutôt restrictif. Dans les documents mis à disposition, l’avis de la Thelloise n’est qu’un échange de courriel peu en rapport avec le sujet, il ne figure aucun avis de la Chambre de Commerce et d’Industrie, ni de la Direction de l’Environnement alors que le Commissaire enquêteur a fait sa première permanence sans avoir le document d’Orientation et d’Aménagement et de Programmation. Les interrogations de ces instances ont-t-elles bien été menées ? Pourquoi tant de précipitation ?
D’autres sites sont possibles. Ce qui est important pour l’implantation d’entreprises, c’est l’accessibilité et la visibilité. De ce point de vue, nous pensons que l’activité économique peut et doit s’implanter sur la sortie sud de la Commune en prolongement du garage déjà installé. Cette option avait été jugée comme pertinente par les Services de l’État lors d’une précédente révision. Reposée récemment elle n’a pas été écoutée.
En début de procédure, il nous était argumenté plus d’une centaine d’emplois d’ALCOPA désormais il ne s’agit plus que d’une concession automobile qui serait alors très mal placée. Les habitants peuvent et doivent, ceux des quartiers directement concernés, particulièrement, participer à cette enquête
Il est donc important d’exprimer votre avis lors des deux permanences restantes :
– Le Samedi 23 Octobre 2021 de 10 à 12h
– Le Mardi 16 Novembre 2021 de 17 à 19h
Les documents en ligne au 16 Octobre 2021: On est en droit de s’étonner qu’il n’y est pas d’avis de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Oise, ni de la Chambre des Métiers, d’une part, et de la Direction de l’Environnement, d’autre part. Par ailleurs, on constate, que le document d’Orientation, d’Aménagement et de Programmation a été mis en ligne après la première permanence du Commissaire enquêteur.
La nature c’est notre vie. L’épisode virale que nous vivons vient de nous rappeler l’attention que nous devons y porter. Un déchet, ça se jette dans une poubelle et si possible en respectant le tri. Tous les jours, pas seulement pendant les journées de l’Environnement. Il en va de notre bien être et de nos vies…
Le Courrier picard produit une série d’articles – dossier sur des sujets ayant des relations avec l’Europe. Il sera reproduit ici au fil des parutions sur la période…
Alors que l’enquête publique d’adaptation du PLU pour l’implantation du siège de l’ILEP départemental se poursuit, les (mauvaises) surprises surviennent. Alors que la voie initiale d’accès n’était prévue que pour un véhicule/jour, on se retrouve désormais avec circulation d’au mois 20 véhicules/jours et surement beaucoup plus alors que la voie est très peu large. La question avait été posée par deux élus, Gérard CHATIN en consultant les documents en Janvier, Thierry REMOND en séance de Conseil en février, Daniel VEREECKE avait affirmé que la voie était suffisamment large pour que deux véhicules se croisent.
Comme d’habitude, avec cette majorité ont fait dans l’étroit et on voit mal comment ce sera possible. La prochaine venue du Commissaire enquêteur est ce samedi de 10 à 12h, vous y êtes invités, venez constater pendant qu’il en est encore temps. La suivante sera le lundi 23 juillet de 16 à 18h.
Explication de ce plan: en haut, les locaux de l’ILEP avec son parking de plus de vingt places. Ce bâtiment comprendra des bureaux pour le personnel administratif de l’ILEP, des salles de sport, une crèche pour 20 places, une salle de stockage des matériels de l’organisation. Initialement, l’ILEP avait demandé que sa construction soit proche du chemin à gauche sur le plan.
En dessous de ce siège de l’ILEP, le restaurant scolaire.
Sur la droite du plan: une voie d’accès (5 à 6 m de large) qui, initialement, ne devait servir qu’au restaurant scolaire et dont la largeur n’a pas été revue avec le projet ILEP.
Feuquières, à peine 1 500 habitants réhabilite une mare pour un peu plus de 10 000€. Sainte-Geneviève l’annonce depuis des années, fait des excédents de 500 000€, et ne la réalise pas. En attendant, les habitants subissent.
Ces travaux qui étaient considérés par tous comme une priorité par Sainte-Geneviève déjà en 1995 se réalisent enfin. Maintes fois reportés. Combien de fois faudra-t-il rappeler que si cette majorité avait respecté le rythme d’exécution d’une tranche d’assainissement tous les deux à trois ans suivi par ses prédécesseurs, c’est au plus tard en 2000 ou 2002 que ces travaux auraient été effectués. Or, en plus de 22 ans de présence au pouvoir, cette majorité qui trouvait que ces prédécesseurs n’allaient pas assez vite, n’ont réalisé qu’une tranche tous les sept ans en moyenne. Nous ne devons pas avoir les mêmes compteurs…. On appréciera encore le sens des priorités…
Mais, en plus, ce retard n’est pas sans conséquence, surtout pour les génovéfains concernés. Les travaux d’assainissement sur le Petit Fercourt, en octobre 2006, avaient été bien accompagnés financièrement selon l’expression même des riverains. Or, les aides aux travaux auraient baissé de l’ordre de 50%. Alors, elles n’étaient pas conditionnées au niveau de revenus, elles le seraient désormais depuis peu. Le 26 janvier dernier, lors d’une réunion publique en direction des habitants des quartiers concernés par cette dernière tranche d’assainissement, le représentant de l’intercommunalité a été très évasif pour répondre aux riverains qui l’interrogeaient sur le coût de branchement. Sa réponse « Il y a 4 500 000€ de travaux dont 2 000 000 restent à la charge des usagers », faites les comptes, c’est enthousiasmant. Quand on sait qu’auparavant la taxe de raccordement était de 2 500€ par branchement, tarif encore annoncé lors de la réunion publique qui s’était tenue le 31 mai 2017, on appréciera l’augmentation. Là encore, on attend les interventions, les choix de nos représentants à l’intercommunalité… !
Pour ce qui est de la mise en séparatif du Blanc mont, le sujet est un peu le même. La priorité est tout aussi ancienne. Elle consistait à ce que les eaux pluviales qui étaient rejetées dans le réseau d’assainissement depuis le début des années 60, période où il avait été réalisé, soient renvoyées vers un réseau séparé. Seul ce quartier était concerné. Lors de la réunion, déjà citée du 31 mai, le flou artistique a été entretenu sur les conséquences financières de ces travaux pour les riverains. Une réunion était promise pour l’automne, quel automne ? Les travaux sont encore en cours. Ils ont mis à mal chaussées et trottoirs et causé des perturbations dans le quartier.
Les évaluations de travaux réalisées par VEOLIA pour les habitants du Blanc Mont font apparaître que les aides seront, là encore, conditionnées. Notamment celle de l’Agence de l’Eau qui le sera au fait que 80% des propriétaires concernés s’engagent à faire les travaux ?!…
Précision figurant au bas des devis VEOLIA:
Les années de retard prises par cette municipalité dans la réalisation de ces chantiers, urgents et prioritaires depuis au moins 25 a
ns, pèseront donc sur les finances de nos concitoyens. Le pire, c’est que le montant de leur note n’est même pas encore vraiment connu par ceux que cela concerne.
Alors que l’expérience d’une classe modulaire posée il y a deux ans et demi est une catastrophe (fuite d’eau, bruit, chaleur, on en passe et des pires…), il nous a été annoncé lors du dernier Conseil municipal, le 20 janvier, que si l’ouverture d’une classe était annoncée on construirait dans la cour de l’école PAUCHET. Si cette ouverture était pour septembre prochain, nous aurions un modulaire en attendant une construction en dur.
Cette cour est insuffisamment grande pour y installer une classe. Par ailleurs, alors que la Commune vient de modifier son PLU pour protéger les « belles façades », elle ne s’appliquerait pas cette règle à ses bâtiments?!…
Gérard CHATIN a écrit, le 31 janvier, à Daniel VEREECKE, 1er adjoint en charge des affaires scolaires et Maire par intérim, pour faire part de sa différence sur ce projet et proposer d’autres orientations.
Un débat est souhaité sur ce sujet, parents, citoyens, ne laissons pas faire. Il semblerait que la prochaine ouverture de classe ne soit pas pour septembre, au vu des informations parues dans la presse, profitons donc de ce répit pour avoir un vrai débat sur ce qu’il faut faire en matière de bâtiments scolaires. Actuellement c’est la construction d’au moins trois à quatre classes qui est nécessaire….
Lors du Conseil municipal du 9 février, il a été question d’un projet avicole mené par une entreprise de Esches qui passe son activité actuellement de 26 000 à 38 000 poules. 7 communes sont concernés pour l’épandage des fientes de ces chères volatiles pour une surface totale d’épandage de 276ha dont 10ha sur Sainte-Geneviève et 29ha sur Laboissière en Thelle limitrophe à notre Commune.
Le document d’enquête publique concernant ce projet fait 188 pages. Il a été transféré à tous les élus par un système de box (il est trop lourd pour l’être par courriel). Il est accessible en forme papier en mairie et vous êtes invité à aller le consulter.
Ci-joint, les deux pages qui donnent les détails les plus importants, voire les plus précis, pour notre commune et sa voisine, Laboissière en Thelle. On notera, qu’en fait les près de 40ha sur nos deux communes sont situés à l’ouest de notre commune et qu’ils seront donc sous l’influence de vents dominants (merci pour les effluves). On notera la grande proximité des habitations de la Rue de Méru.
Ci-joint, les deux pages qui donnent les détails les plus importants, voire les plus précis, pour notre commune et sa voisine, Laboissière en Thelle. On notera, qu’en fait les près de 40ha sur nos deux communes sont situés à l’ouest de notre commune et qu’ils seront donc sous l’influence de vents dominants (merci pour les effluves). On notera la grande proximité des habitations de la Rue de Méru.
L’enquête publique, en cours, se tient jusqu’au 27 février prochain et fait l’objet d’un affichage sur le panneau municipal.
Notre Maire a tempêté en Conseil contre ce projet mais plus sur l’aspect du devenir des poules que des retombées pour nos concitoyens. Thierry REMOND a souligné les nuisances d’odeurs d’un tel projet dont il a eu à subir les conséquences sur Gisors où il a travaillé. Gérard CHATIN a interrogé sur la situation précise du projet mais ce n’est qu’en visionnant le document reçu vendredi soir qu’il a pu en situer les conséquences pour les génovéfains.
Il faut réagir massivement sur ce sujet et il est évident que les habitants du Petit Fercourt sont particulièrement concernés.