Le droit de réunion est en France, un droit constitutionnel consacré par la Constitution de la Vème République et la Déclaration universelle des Droits de l’Homme qui constituent notre socle de référence en terme de droits démocratiques. Depuis des années, pourtant, ce droit est dénié à ceux qui ne sont pas dans l’environnement de la majorité municipal, soit ils essuient un refus mais depuis quelques années c’est même sans réponse que restent leurs demandes. Un recommandé adressé à Madame le Maire le 18 mars dernier a même été refusé par elle.
Alors que Madame le Maire commence à exprimer la clôture de séance Dominique LABARRE fait remarquer à Madame le Maire, qui ne pouvait pas ne pas le voir, que Gérard CHATIN a levé la main pour avoir la parole
a) Gérard CHATIN tente péniblement de poser une question à propos de la station de lavage qui s’est construite sans autorisation ni permis de construire derrière la station-service TOTAL au 180 Route Nationale, il souhaite savoir quel pouvoir de police le Maire a mis en œuvre à ce sujet, il dit savoir qu’elle s’est rendue sur place avec la gendarmerie:
Madame le Maire explose,
dit qu’elle ne s’est pas rendue sur place, et indique qu’elle ne répondra pas à
cette question. Pierre HAUTOT exprime son étonnement et son indignation. Elle
demande à Jacky BEAUDOIR de le faire. Il informe qu’il a été demandé au
propriétaire de régulariser sa situation en déposant un permis de construire et
les demandes d’autorisation nécessaires. Il indique, qu’en principe, il ne
devrait pas pouvoir fonctionner.
Gérard CHATIN exprime sa
déception d’aussi peu de diligence, c’est n’importe quoi comment veut-on que
les gens respectent les règles si on laisse les choses dans de telles
conditions. Pierre HAUTOT abonde dans le même sens et déclare que l’on va
construire des garages n’importe où, n’importe comment.
Thierry REMOND prend la
défense du constructeur de la station et parle de liberté d’entreprendre, de
possibilité de faillite si on lui fait démonter sa construction.
Gérard CHATIN rappelle
que le chemin où il y a ces constructions a vocation à devenir public et que le
précédent propriétaire a fait des propositions de cession à l’euro symbolique
et qu’elles ont été refusées.
Madame le Maire, étonnée
de cette déclaration qu’elle tente de démentir sans trop insister, intervient et déclare qu’il faut en passer
par la demande de régularisation et qu’après on pourra passer au démontage.
Ensuite, elle dit en direction de Gérard CHATIN « qu’il n’y connait rien,
qu’il n’y connait rien » (bis), elle parle d’une récente lettre insultante
qu’il lui aurait faite, qu’elle « va lui faire écrire par quelqu’un de
bien plus haut qu’elle une lettre qui ne lui plaira pas (à Gérard
CHATIN) ».
Elle clôt la séance dans
un nouveau brouhaha…
Commentaire : Encore une fois, une
question ordinaire qui aurait nécessité une réponse ordinaire entraine une
explosion et une colère incontrôlée et disproportionnée. On embête tel ou tel
citoyen pour un velux, un bout de clôture, voire quelques arbres manquants sur
un projet et là, la construction d’un bâtiment d’activité aux abords d’un chemin dont on peut se demander pourquoi il
n’est pas dans le domaine public malgré les propositions passées et les
constructions déjà existantes et celles encore envisagées sur ce chemin.
Commentaire général: Elle va être belle
cette fin de mandat…
Séance close vers 22h45 mais avec des
prolongations en salle ou sur la place