SALLE SOCIO CULTURELLE – DOSSIER PREVOTE (article paru dans notre bulletin d’octobre 2018):

Comme nous l’avions indiqué précédemment, la critique ne peut être positive que si des contre-propositions apportent une éventuelle solution.
Dans le cas de l’investissement «PREVOTE » par la commune de Ste Geneviève, il y a maintenant dix ans, seule la modernisation des ateliers municipaux, devenue plus que nécessaire a montré son utilité.
Pour le reste, nous l’avons déjà décrit comme un gouffre financier qui a mis clairement en évidence qu’on ne mène pas un projet neuf avec des bâtiments vieux dont le coût de rénovation est devenu incontrôlable au fil du temps.
Alors que faire ? probablement sauver le bébé sans jeter l’eau du bain.
En premier, maintenir les ateliers municipaux là où ils sont désormais.
En second, déplacer le lieu de la salle socio-culturelle vers un endroit plus accessible pour tous les génovéfains en y construisant un bâtiment fonctionnel, parfaitement adapté aux besoins, répondant aux normes en vigueur sans surcoûts prévisibles.
Que faire alors de « l’investissement PREVOTE » ?:
Un exemple: Le transformer en lotissements (6000 m2 disponibles) de dix parcelles de 500 m2 avec distribution centrale, accessibles à la propriété, produisant le remboursement partiel du projet : gain prévisible : environ un million d’euros réinvestis dans le nouveau projet.
Quant à la bâtisse de 300 m2, objet de tant de dépenses pour une mise aux normes hypothétique, la transformer en garages et lieux de stockage.
Reste le terrain communal à définir pour le nouveau projet largement refinancé par les ventes en y additionnant des subventions plus faciles à obtenir sur un tel projet: plusieurs endroits possibles peuvent être choisis.
Ainsi, les budgets à réinvestir sont moins élevés, mieux contrôlables et conduisent à gommer un retard d’équipement devenu inacceptable.
En conclusion, nous n’avons pas la prétention de détenir la vérité, seulement de proposer une solution plausible parmi d’autres possibles car le temps presse et, moins qu’un retour en arrière, c’est une remise en cause raisonnable qui mène à une sortie honorable d’un projet mal engagé à l’origine.
C’est donc à nos élus d’en prendre note et de choisir…

 

Henri RODE

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