Point de l’ordre du jour; question des élus adressée par « Un Nouvel Avenir »: b) Les décisions individuelles du CCAS sont notifiées aux personnes concernées et transmises au contrôle de légalité, pour les décisions générales sont opposables et exécutoires que si elles ont été rendues publiques par voie d’affichage ou de publication internet et transmises au contrôle de légalité. Comment sont rendues publiques les décisions générales du CCAS dans la Commune ? Nous n’avons jamais de bilan, ni compte-rendu du CCAS.
Le Maire se débarrasse assez vite de la question, posée par Gérard CHATIN, qui pourtant reste de l’ordre de la responsabilité personnelle du 1er magistrat Il renvoie le sujet à Patricia BARBIER, Adjointe aux questions sociales et Présidente du CCAS par délégation qui s’étonne que Gérard CHATIN s’intéresse à ce sujet celui-ci lui rappelle que ce n’est pas la première fois qu’une question est posée à ce sujet par les élus « Un Nouvel Avenir ». Il est posé des contraintes de temps, de confidentialité, de priorité, il est même demandé à Nathalie CEDOLIN, élue Un Nouvel Avenir au CCAS d’informer ses colistiers ce n’est pas la question, et surtout pas la réponse). Au bout de près de 4 ans de mandat, le Conseil municipal n’a eu aucune information sur le CCAS, son budget, l’exécution de ce budget, ses orientations, … la confidentialité n’est pas la règle sur les décisions générales. Elle l’est juste pour les décisions individuelles. Les élus, la population ont le droit de savoir. Parler de contrainte de temps revient à donner raison à celui qui, pressé, grillerait un stop ou une limitation de vitesse, voire les deux. Une décision générale qui ne fait pas l’objet de publication est sujette à recours permanent. On ose répondre que les citoyens n’ont qu’à venir en Mairie consulter, encore faut-il être informer de la tenue des réunions et de leur ordre du jour, ce qui n’est pas fait bien qu’obligatoire. Quelle façon de les intéresser… Dominique LABARRE cherche à détourner la question. Le Maire évoque le coût de la formation qu’a suivie Gérard CHATIN, un peu incroyable pour un ancien enseignant, à ce jour, soit plus de 3 mois après, elle n’a pas été réglée contrairement à ce qu’il laisse entendre, mais peut-être considère-t-il les frais d’avocat que la Commune devra payer face à son refus de prise en compte de la formation. Au lieu de 175€, cela risque d’aller bien plus loin. Encore, une fois ne tenant compte aucunement de ce que dit la loi, « ils vont voir ce qu’ils peuvent faire », la loi dit ce qu’ils doivent faire, c’est une obligation. Il reste surprenant qu’un Maire qui en est à son troisième mandat d’élu dont un, le précédent, en tant que 1er adjoint, soit en panne face à ce genre de question. Il en va de même pour d’autres membres de l’exécutif municipal comme le 1er adjoint à qui il faut répéter au moins trois fois, y compris en lui rappelant le texte concerné, que c’est obligatoire et qui continue à en douter.
Ce texte est applicable comme à tous les organes à statuts publics rattachés à une Collectivité territoriales, donc au CCAS: