Nos échos du Conseil (28/05/24): un questionnaire qui demande explications…
Point à l’ordre du jour, questions des élus: b) Le 30 Juin 2014, plusieurs des majoritaires actuels, parmi lesquels vous même, Monsieur le Maire, alors 1er adjoint, Christelle MARIN, déjà adjointe aux finances, Pierre HAUTOT, alors Conseiller municipal et désormais 1er adjoint, votaient pour que soit étudié avec l’EPFLO et l’OPAC de l’Oise, l’implantation de 20 logements sociaux dont 10 pour personnes âgées ainsi qu’une maison médicale sur les terrains de l’espace DENIS. Le 9 Septembre 2021, nous votons unanimement une délégation de préemption à l’EPFLO, la délibération fait référence à celle de 2014. Depuis, à plusieurs reprises, nous avons interrogé pour recevoir comme réponse « Nous verrons ce que proposeront les aménageurs ». Il y a un an, en Commission Urbanisme, votre adjoint appelle à la réflexion sur le sujet. A la réunion suivante, nous faisons plusieurs propositions, vous n’y donnerez aucune suite. Donc 10 ans après l’expression d’intérêt de la Commune confirmée par la délibération de préemption, il y a 3 ans, nous sommes au point mort et nous nous retrouvons avec un sondage initié sans concertation ni avec la Commission ni avec le Conseil municipal. Ce sondage pourrait remettre en cause la préemption publique puisqu’il est contraire à son principe de base. Pire, un promoteur privé fait campagne depuis plusieurs semaines par rapport à ces terrains et leur environnement pour y installer un supermarché discount : vous n’en informez pas les élus. La parole de la Commune est bafouée par votre attitude tant par le non-respect des délibérations prises que par la couverture que vous apportez à un promoteur privé qui ne peut qu’inquiéter nos commerçants et nos concitoyens. Vous devez à tous des explications.
Hervé KRAUZE répond en direct à la question, après d’ailleurs avoir cherché à l’interrompre, posée par Gérard CHATIN au nom du groupe « Un Nouvel Avenir », certes l’énoncé est long mais il nécessite un rappel des faits dans leur ensemble. L’adjoint à l’urbanisme informe qu’il n’y a aucun projet. quand il y en aura un, il sera soumis en Conseil. Il lui est rappelé que c’est à la Commission d’élaborer et de voir les projets. Le 1er adjoint reproche qu’ait été tenue une réunion publique sans que la majorité ait été informée. Dans quel monde vit-il ou veut-il nous faire vivre? le droit de réunion n’est-il pas inscrit dans la Constitution? Le ton monte et Sabrina MASCOMERE, élue « Un Nouvel Avenir » fait une très belle intervention rappelant au Maire son rôle de maintien de l’ordre dans les Conseils. Les majoritaires répètent « On ne sait pas ce qu’il va y avoir » ce qui est contraire juridiquement au cadre d’une préemption publique et renforce la demande de réflexion des élus « Un Nouvel Avenir ». Mais ensuite, les mêmes élus majoritaires nous avouent « avoir reçu des propositions… » avoir reçu un prospecteur Lidl, elles n’ont jamais été présentées, ni en Commission, ni en Conseil… et après on s’étonnera que des rumeurs diverses et variées courent, surtout quand il n’y a aucune information officielle de faite. Toujours est-il que d’explication, nous n’avons pas eue malgré plus de 15 minutes d’échanges.
L’exécutif les devait à toute la population et à l’ensemble des élus. Que penser d’un exécutif qui donne ce sens de son rôle? A-t-on le droit de bafouer ainsi la parole de la Commune?
Une vraie consultation publique doit respecter des formes
Le point précédent de ce Conseil: Nos échos du Conseil (28/05/25): le téléphone leurre…