Compte rendu de la réunion Citoyenne du 6 juin 2018, à propos des inondations du Petit Fercourt:

A l’initiative de quelques habitants une réunion des habitants des Rues de Laboissière (la partie vers la sortie du village), des Jardins du Petit Fercourt, de Méru et de l’lmpasse Pauline, a été programmée le mercredi 6 juin 2018 à 18h. Cent cinquante papiers ont été distribués sur ces rues une publication face book et internet sur legenovefain.net a complété cette diffusion.

On a pu dénombrer une cinquantaine de personnes présentes venues essentiellement du quartier mais aussi quelques-unes d’autres rues de la Commune.

Daniel VEREECKE, 1er adjoint au Maire, et Beriza ZIEGLER, 4ème adjointe au Maire, ont participé dès le début de la réunion. Gérard CHATIN, élu minoritaire, participant à l’initiative de la réunion l’a introduite et animée.

Dans son introduction, Gérard CHATIN a rappelé l’objectif et le sens de la réunion. L’objectif étant d’organiser les habitants afin d’établir une réponse commune devant la municipalité voire devant Nexiti. Après avoir évoqué la géographie du terrain, il a rappelé la réunion qui s’était tenue début 2016, en Mairie, lors de laquelle la Municipalité, à la demande des riverains, s’était engagée à créer un bassin de rétention en bout de la noue dont la réalisation  avait été demandée au lotisseur Nexiti. La noue a été faite, est-elle suffisante ? Le bassin de rétention ne l’a pas été. Il a aussi rappelé qu’un cahier était tenu en Mairie pour instruire la demande catastrophe naturelle engagé par la Municipalité. Il a conclu l’introduction en proposant aux personnes présentes de s’exprimer.

Daniel VEREECKE a alors demandé la parole, il a évoqué, papier en main, un rapport qu’il venait de recevoir, selon lequel il devrait être réalisé une rétention d’eau le long des terrains agricoles exploités par Didier FALEMPIN et propriété de Monsieur TAMIAN.

De nombreuses remarques et interrogations sur le fait que ces travaux auraient dû être engagés pour être réalisés en même temps que le lotissement ont été entendues. Certaines ont exprimé le manque de sérieux de la Municipalité devant la situation.

Un riverain de la rue de Méru a demandé que ce rapport, puisqu’il était public, soit accessible sur le site internet de la Commune. Cette demande est restée sans réponse.

Daniel VEREECKE a argumenté que les procédures étaient lourdes et que la Municipalité souhaitait éviter d’utiliser le droit de préemption pourtant invoqué par plusieurs personnes présentes. Il a prétendu, à plusieurs reprises, d’un délai nécessaire de deux ans, au moins, pour réaliser les travaux. Bien gêné, lorsqu’un riverain a présenté un courrier signé de Madame le Maire, adressé en 2010, informant le dit riverain qu’une « étude venait d’être menée et que les travaux seraient prochainement engagés ».

La question d’un tuyau pirate (installé depuis très longtemps), très fortement endommagé, qui traverse plusieurs propriétés et permet d’évacuer les eaux de la rue de Laboissière vers la rue de Méru a été évoquée, ainsi que celle du mur, longeant l’ancienne mare, qui atteint par les fuites est miné par celles-ci depuis des années. Ce sujet ne nécessitant pas de démarche administrative particulière, devant les demandes pressantes, Daniel VEREECKE a convenu que ces travaux pourraient être menés dans les meilleurs délais, il s’y est ensuite engagé.

Deux autres sujets ont été soulevés, l’un portant sur la réfection des rues qui tendait à les rendre bombées ce qui a pour conséquence de renvoyer l’eau de pluies vers les caniveaux et les habitations. L’autre a consisté en une question sur l’entretien des canalisations d’évacuation d’eau qui parait nettement insuffisant, voire inexistant. Sur ces deux sujets,  les représentants de la Municipalité n’ont pas pu apporter de réponse.

Les deux adjoints présents ont quitté la réunion normalement vers 19h30, Daniel VEREECKE indiquant qu’il avait une autre réunion. Une dernière question lui ayant été posée sur les dispositions provisoires que la Municipalité comptait prendre pour éviter de nouvelles inondations durant cette période. Sa réponse a été que la demande de catastrophe naturelle est en cours.

Gérard CHATIN s’est engagé à interroger le Conseil municipal au fil de la tenue de ses séances et à tenir informé les riverains, notamment ceux qui lui avaient laissé leurs coordonnées.

 

En conclusion :

  • Peu de réponses satisfaisantes sur le sujet crucial de la rétention d’eau dont le délai de réalisation annoncé (deux ans) ne peut qu’être jugé que trop long, surtout au regard d’engagements précédemment pris et de l’ancienneté des problèmes supportés par la population du quartier
  • Le point positif est l’engagement, s’il est tenu, de réparer très rapidement le tuyau « pirate » qui passe dans les propriétés et aboutit sur la mare, ce qui devrait avoir pour conséquence de pouvoir réparer le mur étayé depuis des années ainsi que les autres murs tombés lors de l’orage du 27 mai 2018.
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