Sous les pavés la mare (article de la page 4 de notre bulletin de juin)
Il ne s’agit pas ici de commémorer mai 68, même localement, mais d’examiner le (non) traitement d’un ensemble de sujets concernant le Petit-Fercourt qui vient conforter l’impression d’incohérence et d’indécision de l’exécutif municipal. Si c’était une fable cela pourrait s’appeler «La mare, le lotissement et le covoiturage », il y aurait bien d’autres titres tant cette « histoire » a été compliquée par les indécisions.
Voilà, dans un temps lointain – plusieurs dizaines d’années- il y avait une mare, dans le haut de la Rue de Méru. Elle a été comblée et son emplacement est devenu un parking pour les riverains, entre autres voire pour les clients du café proche. Ce « parking ex mare » est délimité par un grillage sur sa partie basse, à sa gauche, par un grillage, par rapport à un terrain actuellement en vente par lots et sur sa partie haute, à sa droite, par rapport à un terrain construit et habité depuis des années, par un mur qui menace de s’écrouler.
Sur la Rue de Laboissière proche, un champ dont les eaux, faute de fossé, entre autre, déverse, lors des orages, chez de nombreux riverains. Inquiets à l’annonce de la réalisation d’un lotissement de 12 lots, ils demandent et obtiennent une réunion mi 2016 lors de laquelle il leur est promis la réalisation d’un bassin de rétention en limite de ce lotissement (près du terrain municipal où l’on stocke notamment les pavés qui étaient auparavant sur la nationale et qui sont désormais là en quasi libre service) et la réhabilitation de la mare. Il leur avait aussi été promis une nouvelle réunion en octobre pour plus d’informations, mais comme il n’avait pas été annoncé de quelle année, ils peuvent encore espérer. Quelques mois après, le parking ex mare ex future mare devient espace de covoiturage. On appréciera l’espace qui peut tout au plus supporter 3 à 4 voitures et ce en prenant le risque que le mur s’effondre dessus. En effet, ce mur ne tient que parce le propriétaire du terrain voisin l’a étayé depuis plusieurs années alors que la Municipalité lui a refusé la réfection, y compris aux frais du dit riverain.
Alors que le lotissement est désormais installé, on ne voit toujours pas de bassin de rétention, pas plus que de réhabilitation de la mare. Par contre, on a toujours quelques dizaines de riverains inquiets d’éventuelles inondations lors des orages, un mur qui menace de s’écrouler – avec le risque d’être cause de dégâts matériels voire humains- et donc inquiète nombre de personnes et le propriétaire du terrain.
Pour les riverains de « l’ex mare actuel parking de covoiturage », il est urgent de reboucher les différents trous qui minent le terrain, d’empêcher qu’il ne soit un lieu d’aisance et de régler le sujet du mur qui penche mais sans donner la notoriété de Pise à notre cher village, bien au contraire…. On verra…. ?!
Comme on peut en conclure, l’indécision de l’exécutif municipal, à laquelle aucun membre de sa majorité ne réagit, visiblement, touche le quotidien de nos concitoyens provoquant tracasseries et insécurité. Cet exemple à effets multiples n’est malheureusement pas le seul. Nous en citerons d’autres.
(Cet article a été rédigé en relation avec des riverains avant les orages de la fin mai début juin et notamment ceux d’intensité exceptionnelle des 27-28 mai. Les conséquences de cette météo viennent malheureusement fortement corroborer les fondements de ce texte.)