Projets et abandons….

Cette majorité émet bien des volontés  de projets, mais avec la distance nous sommes en difficultés d’appréhender ce qu’elle veut. Sa première liste, en 1995, se nommait « Mieux vivre à Sainte-Geneviève », nous pouvons douter que l’objectif ait été atteint. Sa principale critique était le manque de dynamisme de l’équipe alors et la lenteur des programmes. Pourtant, on voit se terminer en ce moment seulement un programme d’assainissement qui avait vocation à boucler au plus tard en 1998 voire 2000. Cela fait donc vingt ans de retard.

Dans son premier mandat (1995 -2001), cette majorité projetait la construction d’une maison de retraite. Un travail avait été mené. Un lieu choisi, il s’agissait de la pâture ou se tient désormais le lotissement de la Rue des Orchidées. Il n’y a pas eu de maison de retraite, ni d’autre équipement de ce type. On n’en projette plus, on n’en entend plus parler.

Ensuite, il y eut la maison médicale, là encore une adjointe (ex désormais) au moins a beaucoup travaillé. Des lieux choisis, multiples, près du Super U, dans l’espace occupé par l’entreprise Denis actuellement, quelques autres autant alimentés par la rumeur que par les (in)décisions officielles.

   

Un bâtiment acheté 790 000€ coût auquel il faut ajouter au moins 400 000€ de travaux, sans subvention, qui dort depuis près de 10ans et pour lequel le projet n’est même pas encore défini. Il n’est pas inutile de regarder autour de chez nous , ce qui s’est fait : à Cauvigny, Novillers les Cailloux, Laboissière en Thelle, Noailles, Ully Saint-Georges et quelques autres communes dont il serait trop long de donner la liste mais qui n’ont pas mis tout ce temps pour réaliser des projets bien plus adaptés et mieux financés.

Il n’est maintenant plus question de maison médicale, on en est bien loin,  mais de quatre espaces réservés à des professions médicales dans le cadre de la construction d’une trentaine de logements sur le terrain SAUREL. La livraison de ce projet, délégué à l’OPAC de l’Oise, était prévue dans les premiers mois de 2018. Alors que le terrain a été déboisé il y a plusieurs mois, il semblerait qu’il faudra bientôt recommencer cette opération, la destruction de la maison n’a pas encore commencé. Le Conseil n’est pas plus informé que cela. Cette opération a donc au moins un an, et plutôt plus, de retard par rapport aux prévisions annoncées et en tout cas il n’est plus question de Maison médicale. C’est tellement vrai que si l’un des espaces dédiés aux professions médicales reste inoccupé plus de six mois, l’OPAC a annoncé qu’il serait transformé en logement. Encore un beau projet annulé.

Le terrain SAUREL dont la préemption publique a été cédée à l’OPAC pour y réaliser une trentaine de logements dont 4 seront réservés à de installations de professions médicales. Pour le moment s’y installeraient: le Docteur Patrice VAGNER, le cabinet d’infirmière déjà implanté au 33 Rue nationale, et Docteur MASCARENHAS (dentiste) déjà installé allé du bois du château. On est loin du projet de maison médicale et en plus cette opération a un an de retard…

La   cerise sur le gâteau, dans les projets, est celui de la salle des fêtes ou socio-culturelle. Avant d’arriver, en 1995, cette équipe en campagne écrivait qu’il fallait la déplacer, ils n’ont pas dû trouver les roulettes qui l’auraient permis. En 2008, cette équipe achète, pour la modique somme de 790 000€, donc les locaux Prévôté en vue d’en faire une salle des fêtes. L’endroit est pourtant discutable : isolé du village, des locaux pas forcément appropriés,…. La salle sera même pré baptisée « Jacqueline VANBERSEL ». Depuis des locaux techniques ont été réalisés, pour un coût d’environ 400 000€, dans les dépendances du bâtiment principal. Un projet de réfection et de réalisation de salle a été présenté au Conseil, il y a un an et demi, depuis plus rien. Le budget 2017 sur cette opération n’a pas été abondé. Curiosité, le dossier est devenu « Confidentiel défense » puisqu’à une demande, en juin dernier, de Gérard CHATIN, élu municipal minoritaire, de le consulter, Jacqueline VANBERSEL a répondu par une fin de non-recevoir.

En 22 ans, cette majorité n’a pas su, n’a pu tracer (on l’a vu récemment avec la nationale), une démarche claire, des projets précis et mobilisateurs. Elle ne semble pas prête à le faire avec sa pratique non démocratique, il est loin d’être le cas que nous en soyons à « Mieux vivre à sainte-Geneviève», beaucoup d’habitants l’expriment.

Cet article a été publié dans le bulletin Entre deux lignes diffusé à compter du 14/10/17
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