Locaux PEVOTE, ou l’art de marcher sur la tête ?….. (article de la page 2 de notre bulletin de juin)
Dans notre précédente édition, nous vous faisions part d’une suite exposant le déroulement séquentiel normal d’un projet d’investissement.
Comment donc le projet d’une salle multifonctions aurait dû être programmé :
– Recueillir les avis des génovéfains, de leur souhait, de leur vision des choses
– Définir la taille et la nature du projet : une salle de 200, 300, 500 places voire plus ?
– Repérer et choisir un lieu : pas trop décentré, accessible, possibilité de parkings en rapport avec le nombre de places
– Etablir un premier budget d’approche, en rapport avec les moyens financiers de la Commune
– Tenir compte de la croissance de la population et des diverses possibilités d’utilisation
Des locaux achetés et qui dorment sauf pour quelques fêtes privés (à ce qui se dit dans le voisinage…..), il y a plus de dix ans, au-dessus du prix du marché, qui nous coûtent 70 000€ par an depuis 2008 et ce jusqu’en 2028, alors que l’a majorité municipale nous dit que « nous n’avons pas d’argent »! … et qu’une classe campe en bungalow, qu’un restaurant scolaire se construit avec près de 10 ans de retard….
– Etudier les possibilités de modularité
– Chiffrer un coût d’exploitation et de retour sur investissement
– Présenter le projet à l’ensemble des élus, des associations et à la population afin de vérifier qu’il correspond aux besoins et aux attentes
– Faire voter le programme d’investissement en commission avec l’ensemble des élus et pas en comité réduit
– Inscrire le projet dans un calendrier réaliste tenant compte de toutes les étapes
Ceci prend du temps, mais le temps c’est de l’argent et plus l’action se situe dans la précipitation, plus le risque de coût élevé est important.
Comme chacun le sait, dorénavant, la conduite du projet de salle socioculturelle dans l’ex usine PREVOTE s’est effectuée à l’inverse d’une démarche logique et normale. Elle a conduit en 10 ans à ne toujours rien avoir pour un coût exorbitant qui pèse et pèsera encore longtemps sur nos finances communales quelle qu’en soit l’issue, obligeant même à surseoir ou retarder d’autres investissement urgents pourtant.
Alors, quelle solution serait la mieux appropriée pour en sortir ? C’est ce que nous vous proposerons dans notre prochaine édition, car comme rien n’est jamais certain, rien n’est jamais fini….. Surtout avec cette équipe majoritaire …
Henri RODE