Un de mes amis me contacte une nuit dans un rêve et me fait part de la mise en vente d’une propriété intéressante. Je saisis l’opportunité bien que le prix semble élevé et je convaincs mes proches de l’acquérir, pensant que peu d’aménagements restaient à faire.
Malheureusement, après acquisition, le constat est que d’importants travaux de rénovation sont à effectuer et que je n’ai plus assez d’argent pour emménager décemment.
Bilan de cette affaire, je reste avec mon nouveau bien sur les bras sans savoir comment me sortir de ce mauvais pas et le tout à rembourser. Heureusement, je m’éveille,
CE N’ETAIT QU’UN MAUVAIS REVE !!
Et pourtant, cette aventure s’est réellement produite en terre génovéfaine, il y a presque 10 ans :
C’EST L’AFFAIRE PREVOTE !!
Le propriétaire d’alors tentait depuis 3 ans de vendre son bien industriel sans grand succès : bâtiments à rénover, éloignés, prix trop élevé, estimé à environ 500 000€ maxi par les agences immobilières spécialisées.
Un élu de la commune suggère alors de la possibilité d’aménager ces locaux en bâtiments techniques mais je préfère que ce soit une salle socioculturelle. La commune manquait alors déjà de moyens à cet effet. L’affaire fut rondement menée pour un prix de 800 000€ net moyennant, en sus, l’obtention d’un certificat d’urbanisation de 3 terrains adjacents devenus constructibles, appartenant au même propriétaire.
Un ensemble de crédits fut accordé sans difficultés et une subvention de 45 000€, enfin un bout de réserve parlementaire de Monsieur MARINI, fut obtenue.
Un avis technique VERBAL avait été rendu par l’architecte traitant habituellement avec la municipalité : Mr BLANCHARD, les domaines ne s’opposant pas à l’opération par un courrier étrangement daté au vu d’autres documents contradictoires figurant officiellement au dossier.
Tout paraissait bien dans le meilleur des mondes. Des réunions eurent même lieu avant même de commencer les travaux préalables et l’ensemble immobilier fut pompeusement baptisé !! Les Génovéfains pouvaient alors féliciter leurs élus d’une telle initiative. Ils allaient enfin disposer prochainement d’un ensemble polyvalent répondant à leurs souhaits.
La joie fut de courte durée, car les premières expertises mandatées pour mise aux normes des bâtiments publics montrèrent des dépenses d’un coût abyssal pour répondre aux soucis de sécurité, salubrité, isolation et aménagement des abords pour la modique somme d’environ 1 000 000F, soit un montant 120% supérieur au prix d’acquisition .
Les travaux furent GELES ,ceci depuis 10 ans, alors que les frais de remboursement, environ 70 000€ par an, courent toujours et pour encore une bonne dizaine d’année sans rien avoir à disposition : UN VRAI FIASCO COMMUNAL.
Simultanément, d’autres communes menaient à bien des projets similaires à des coûts bien moindres que ceux évoqués au projet PREVOTE, à savoir :
On mesure donc un résultat qui apparaît à près de 5 fois plus coûteux que la normale :
QUE DIRE D’UN TEL GACHIS !!
Nous pouvons nous poser la question : qu’aurait-il fallu faire pour éviter un tel désastre ? car n’oublions pas, les dépenses engagées ont lourdement freiné d’autres projets communaux prioritaires dont le scolaire, et vont continuer à peser dans l’avenir.
La mise en œuvre et la conduite d’un tel projet nécessitait des compétences qui ont fait défaut.
Alors, qu’elle aurait du être la marche à suivre ?
Nous tenterons des explications dans notre prochaine édition.