Le 20 décembre dernier, lors d’une réunion de Conseil, les élus ont eu à valider la procédure de marché public concernant la construction d’un restaurant scolaire. Si cette délibération prise à l’unanimité peut permettre quelques espoirs quant à la construction prochaine d’un restaurant scolaire, elle n’est pas sans laisser de nombreuses questions sans réponse. Tout d’abord, il convient de rappeler que cet objectif avait été déterminé comme une urgence dans le débat des élections municipales de 2014, les besoins de classes supplémentaires et de la bibliothèque municipale avaient été aussi largement abordés pour être traités dans le même projet. Entre temps, trois classes ont été ouvertes dans des conditions aussi périlleuses qu’onéreuses.
Gérard CHATIN, lors d’une réunion de travail du Conseil municipal, le 19 mai 2016, avait proposé que cette approche globale soit étudiée. Bien que sa proposition ait semblé attirer l’attention, curieusement il n’est plus invité à ce type de réunions depuis. Silence dans les rangs.
Le projet final a été présenté en Conseil le 20 janvier. Celui-ci est en deçà de ce qui avait été annoncé et permettra de recevoir 128 enfants par service alors qu’actuellement la moyenne est de plus de 200 repas par jour. Donc, en plus d’arriver tardivement, cette réalisation ne répondra que très partiellement aux questions scolaires et périscolaires…
En effet, qu’en sera-t-il des enfants encore dans une classe algéco… et quelle solution si une classe devait ouvrir à la rentrée 2018 ou 2019 ? Il circulait, il y a quelques temps, qu’un deuxième préfabriqué pourrait être installé, une classe en étage dans ce qui est actuellement un logement…. Lors de la réunion du 20 janvier 2018, le Conseil a été informé qu’il y aurait 22 élèves en plus à la rentrée de septembre mais qu’on ne pouvait savoir si cela ferait une classe de plus. Toutefois, était annoncé la possibilité de remettre un algéco dans la cour de l’école PAUCHET, cette fois, en attendant la construction en dur dans cette même cour. On continue donc à bricoler. Mais du bricolage de luxe à coup de plusieurs billets de 100 000€ à chaque fois. Le coût du 1er « bâtiment provisoire » s’élève à plus de 200 000€, même décoré de bardages pour plus de 40 000€, il reste une solution insatisfaisante. Ces opérations coûtent aussi chers que des solutions durables et font vivre à nos enfants des conditions difficiles d’enseignements, et subir au personnel communal et aux enseignants des conditions de travail inacceptables.
Les moyens financiers sont là cette majorité s’épuise, les gâche par son imprévision. En effet car dans le même temps, on engage la vidéo-protection (plus de 220 000€) et la salle PREVOTE-VANBERSEL (autre gros bricolage coûteux, près d’1 million d’€uros). Il faut bien rattraper les près de 35% d’investissement que nous avons de retard depuis le début des années 2000 en même temps que de prévoir quelques inaugurations pour donner l’illusion en fin de mandat.
Difficile de voir le sens des priorités dans ces bricolages.
Ce qu’il aurait fallu faire. Nous pensons que dès 2014, il aurait fallu s’atteler à la construction d’un projet qui réponde aux besoins de classes (3 à 4 classes), d’un restaurant scolaire et d’une bibliothèque municipale digne de ce nom (la nôtre risque par sa situation de perdre son agrément et la rumeur d’y installer un ascenseur n’y changerait rien). Il n’est pas déraisonnable de penser qu’un tel projet aurait pu être livré en septembre 2017, évitant les désagréments que nous avons déjà évoqués, connus et supportés.
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