Notre intervention au Conseil Municipal du 8 juillet 2013
Questions posées au Conseil Municipal du 8 juillet 2013
Par Monsieur Alain BOUILLETTE
Au nom du Groupe de réflexion Génovéfain
Madame Le Maire, Mesdames et Messieurs les Adjoints, Mesdames et Messieurs Conseillers Municipaux.
En fin de séance auriez-vous l’amabilité de répondre à trois questions
J’ai constaté sur plusieurs jours que le personnel technique chargé de l’entretien des bacs à fleurs utilise une camionnette de location aux couleurs du magasin Super U.
Pourriez-vous nous expliquer les raisons de cet usage et le coût pour la Commune de Sainte- Geneviève.
Question n°2
Lors du conseil Municipal du 19 Avril 2013 vous aviez exposé aux élus , qu’il était préférable en terme de gestion financière de pratiquer un découpage du projet « vestiaire sportif » en deux tranches fonctionnelle l’une en 2013 et l’autre en 2014.
Avantage selon vos dires renforcés par une incitation et une volonté du Conseil général. Toujours d’après vos explications le montant de la subvention obtenu par l’addition des deux projets serait nettement bénéfique c’est-à-dire plus importante.
Permettez-moi d’apporter trois remarques :
– le choix de découper ce projet en deux tranches fonctionnelles est de votre entière responsabilité sans que le Conseil général puisse exercer une tutelle.
– Le financement sollicité pour le projet 2013 auprès du Conseil Général sera examiné en fonction des priorités définies par l’Assemblée départementale. Votre confiance dans l’attribution d’une subvention risque d’être démesurée.
– L’attribution d’une subvention en 2013 , n’entraîne pas systématiquement un engagement pour le projet de 2014 par le Conseil Général.
Ne pensez-vous pas que votre choix rend incertain la réalisation complète du projet vestiaire ?
Question n°3
De nombreux génovéfains ont soutenu notre idée de prioriser en urgence les projets d’investissement. C’est ce qui légitime notre demande de Report du Projet d’aménagement de l’usine Prévoté (coût estimé à plus d’1 millions d’euros) au bénéfice d’un projet de Restaurant scolaire Communal.
Nous pensons que la construction d’un restaurant scolaire communal pourrait être réalisé sur le terrain à proximité des écoles (l’ancien emplacement des services techniques et pour les plus anciens l’emplacement de la maison Delahere). Ce choix aurait le mérite d’anticiper le flux des enfants, de créer un espace de verdure autour du restaurant scolaire et surtout d’améliorer la qualité de la pause méridienne des enfants.
Et, si nous élargissons la réflexion à un usage destiné aux personnes âgées peut-être envisagé.
Je demande donc aux élus de réexaminer le choix des investissements.
Ces trois questions ont été remises en début de séance à chaque élu et présentées oralement en fin de séance. Le 8 juillet 2013
Notre écoute du Conseil Municipal du 8 juillet 2013
Conseil municipal du 8/07/2013 :
Présents: Jacqueline VANBERSEL, Philippe MARCOTTE, Dominique DERRIEN, Jean GAUDY, Christelle CUTULIC, Daniel VEREECKE, Sébastien GABARD, Josiane CHAROPPIN, Vincent DELAUNE, Georges BERSON, Roger MALLIFAUD, Willy FRUITIER, Jacky BEAUDOIR,
Absents avec pouvoir : les pouvoirs ne sont pas clairement annoncés
En début de réunion les membres du Groupe de Réflexion Génovéfain ont distribué un document sur lequel figure trois questions auxquelles ils souhaitent que soient apportées réponses en fin de l’ordre du jour.
1) Madame le Maire rend compte des opérations qu’elle a menées dans le cadre de la délégation qui lui a été faite par le Conseil municipal.
L’annonce est toujours imprécise pour le public. Il est perçu que le marquage au sol a été fait pour 37 000€ et qu’il a été fait l’acquisition de tables neuves pour 12 064€, celles de la salle polyvalente étant usagées puisque datant de plus de 20 ans selon Madame le Maire.
2) Finances communales : subvention au Centre Social du Pays de Thelle
Madame le Maire passe la parole à Dominique DERRIEN pour présenter ce point. Lors de la réunion de conseil sur l’attribution des subventions, il n’avait pas été attribué de subvention au Centre Social du Pays de Thelle qui avait une demande pour 4 000€, celle-ci ayant été jugée insuffisamment instruite par l’association
demandeuse. Il est proposé d’attribuer 2 000€ au regard de l’activité du CSR sur la commune et des éléments d’information complémentaires apportés.
Puis, incidemment, Madame le Maire évoque à nouveau une demande d’un couple qui avait déjà fait l’objet d’un vote lors de la réunion d’attribution pour 300€ en direct aux personnes. Curieusement, cette décision n’était apparue sur aucun compte rendu. (Il est vrai qu’a l’issue de la réunion des membres du Groupe de Réflexion Génovéfain avait cru bon d’évoque auprès d’une adjointe l’aspect quelque peu illégal d’une subvention à un personne physique.) Cette fois, la demande est présentée comme un versement qui sera fait au Centre Yves MONTAND, à charge pour l’association de reverser le montant de 300€ aux personnes concernées.
Commentaires : Cette procédure, utilisée en catimini, n’est pas plus normale que la précédente. Elle pose, de façon un peu limite, la question de la gestion de fait puisque l’association se voit attribuer des deniers publics en gestion directe ? La commune décidant pour l’association….. Elle pose aussi la question du statut de l’aide à des particuliers par la commune ? Enfin, chers concitoyens, si vous envisagez de passer des vacances un peu particulières, n’hésitez pas envoyer vos dossiers…. l’histoire ne dit pas comment ils seront reçus. Et personne ne trouve à redire autour de la table.
3) Travaux : Assainissement eau potable – Prise en charge de l’extension du réseau:
Madame le Maire annonce des travaux d’assainissement sur la zone d’activité sur les ex locaux de Esselte , lesquels seront pris en charge par la Communauté de Communes du pays de Thelle pour 28 000€, sur la ruelle Bon.
Par ailleurs, le Conseil Général a annoncé qu’il allait opérer des travaux de réfection de la Rue Neuve et de la Rue du 11 novembre avant le transfert à la Commune.
Willy FRUITIER interroge sur le fait de savoir pourquoi la Rue Neuve fait l’objet d’une réfection alors que son état ne le nécessite pas vraiment et que des rues en bien plus mauvaise état sont délaissées. Madame le Maire lui répond que ce n’est pas de son ressort et que c’est le Conseil Général qui est maître de cette opération.
Sur l’ordre du jour figure « Compte-rendu des commissions », il n’y a pas de compte-rendu.
Commentaires : Peut-être n’y-a-t-il pas plus eu de réunion de commission ?……… On constatera que les différents sujets abordés lors de cette séance concernaient plusieurs secteurs et qu’elles ont toutes été présentées par Madame le Maire
Figure également : « Questions diverses », il n’ya pas de question diverses.
Commentaires : Peut-être les a-t-on fait taire ?…….
A l’issue de l’ordre du jour, Madame le Maire clôt la séance et donne la parole à Alain BOUILLETTE pour qu’il pose ses questions. Dans la salle, quatre membres du GRG : Alain BOUILLETTE, Gérard CHATIN, Thierry REMOND et Henri RODE.
15 années d’attente pour La place du Petit-Fercourt
Il aura fallu ,15 ans et être à la veille d’élection, aux habitants du Petit-fercourt pour connaître une place plus agréable. L’extrait du document confirme un choix établi en 1998 pour un coût à l’époque de 155 000 F soit 23 629 € (projet défendu en son temps par les élus d’opposition) Et aujourd’hui ça nous coûte combien Madame Le Maire?
Une histoire peu crédible
Un historique en forme de Gruyère
La réunion du 5 avril 2013 organisée par la Municipalité de Sainte Geneviève sur le problème de l’assainissement séparatif du quartier du Blanc Mont n’a pas répondu aux attentes des nombreux participants. Aucune information sur la date d’exécution du projet, sur le coût estimatif pour notre commune, sur le montant des travaux et des aides dans le domaine privatif de chaque habitation.
Cette réunion fut juste une prise de rendez-vous pour les enquêtes domiciliaires que les techniciens de la Société VERDI sont en charge de réaliser. D’ailleurs certains habitants du quartier ne se sont pas déplacés mais ont fixé leur rendez-vous par téléphone.
L’objectif inavoué, « réunion pré campagne électorale », a été implicitement révélé au début de l’intervention « dit historique » de Madame le Maire., « en 1995 au début de mon premier mandat de Maire je ne connaissais pas la situation de l’assainissement de la commune et encore moins celle de votre quartier, j’ai hérité d’une situation ou rien n’avait été réalisé, ». (sic)
La qualité d’historienne de Madame le Maire reste discutable. Nous lui rappellerons seulement qu’elle a été conseillère municipale de 1977 à 1983 et qu’elle ne pouvait ignorer la situation. De plus les archives des procès verbaux des conseils municipaux nous le rappellent, tel qu’au hasard celui qui suit et qui n’était pas le premier :
Extrait du procès verbal du conseil municipal du 27 mars 1998
XII assainissement diagnostic des réseaux d’assainissement
……. A la suite d’importants débordements du réseau eaux usées sur la Commune de Noailles, consécutifs à des orages importants, le Maire de Noailles a souhaité engager une réflexion en vue de mettre à jour les éventuels disfonctionnement des réseaux d’eaux usées sur les deux communes et de trouver des solutions pour y remédier.
……… Cette étude est par ailleurs proposée et conseillée dans le cadre de la loi sur l’eau du 3 janvier 1992 et notamment dans la perspective de la mise en conformité des réseaux existants pour 2005.
En 18 années, la Première magistrate de notre commune n’aurait-elle pas pu solutionner tous les problèmes d’assainissement en conformité aux textes sur l’eau et en étalant la charge financière sur une décennie ?
Pour cela, il aurait fallu avoir une vision claire et orientée de l’évolution de Sainte Geneviève.
Madame Vanbersel et son équipe procrastinent habilement les projets, ils pourront, dans un avenir proche, comptabiliser leurs intentions dans leur bilan municipal.
« Pas bête…n’est-ce pas ?. »
Cette municipalité a plongé Sainte-Geneviève dans le « syndrome de la grenouille », nous subissons une lente dérive vers une banlieurisation, causée par l’acceptation d’une urbanisation irréfléchie localement. Précédemment le POS révisé 2002, et maintenant la mise en place du P.L.U. génère une augmentation de la densité de la population sans que les structures accompagnent cette évolution. Les Genovéfains ne se feront pas piéger par ce syndrome car il existe une solution…… en 2014.
Dans la revue Maires de France (02/01/13): on parle d’une maison de Santé-Geneviève….
revue Maires de France février 2013
Différence de Stationnement selon la Commune
Contradictions, Pagaille, Absence d’idées
Quelle surprise de voir la réalisation d’un stationnement en épi dans une commune voisine alors qu’à en écouter les élus de Sainte-Geneviève, très véhéments lors de la réunion publique du 4 septembre, ce type de stationnement est impossible sur la RD1001. Le cabinet d’études, la société de travaux, mais surtout la Municipalité ont planché sur ce dossier depuis 2008. Il prenait en compte la nouvelle législation en vigueur et les obligations vis à vis du Conseil Général de l’Oise. Une fois de plus, l’externalisation des projets n’apporte rien de bénéfique au cadre de vie, elle exclut tout rapprochement avec les citoyens, les confrontations d’idées. Alors que les Génovéfains, eux, souhaitent une modernisation concertée, réfléchie et non la banlieurisation et ses côtés négatifs. Lors de la présentation du projet de l’aménagement des trottoirs entre le Super U et le feu tricolore en direction de Beauvais (côté Super U). Quelques habitants participaient à cette réunion et posèrent des questions, que l’on peut énumérer rapidement : l’arrêt cars installé devant les commerçants et gênant leur activité, une sortie insuffisante devant un riverain forain utilisant des camions, pourquoi pas un stationnement en épi produisant plus de places, pourquoi pas une contre allée, une piste cyclable.
A ces questions, les Elus présents ont manifestement botté en touche (pour employer un langage footballistique), renvoyant leur choix sur les directives du Conseil général et de la législation en vigueur. Hélas la réponse du conseil général faite à la lettre des riverains apporte un camouflet sévère « l’aménagement des trottoirs est de la compétence de la commune ». Le 2 octobre 2012 le projet étudié depuis 2008 s’est vu modifié par une délibération du Conseil municipal. Conclusion de cette petite histoire, à Sainte Geneviève quand il y a un problème, on l’élimine on ne le résout pas. Quant à la piste cyclable qui devait courir sur toute la longueur de l’aménagement, les cyclistes la chercheront et si elle est tracée, un jour, en apprécieront la largeur et la commodité.
Suppression de l’arrêt du car sur la RD1001
Revirement spectaculaire
Reculade extraordinaire du Conseil Municipal
A écouter la Municipalité de Sainte Geneviève et le cabinet d’étude, lors de la réunion publique sur l’aménagement des trottoirs de la D1001, le projet élaboré depuis 2008 prenait en compte la nouvelle législation en vigueur et les obligations vis à vis du Conseil Général de l’Oise.
« L’arrêt de bus est du domaine du Conseil Général, il ne peut-être supprimé » [sic] la réponse à la demande des riverains présents le 4 septembre 2012.
Certains riverains ont pris leur stylo et ont formulé leur demande auprès du Conseil Général, courtoisement celui-ci à répondu à Madame La Maire de Sainte geneviève en lui précisant sa souveraineté sur l’emplacement et le maintien de l’arrêt de bus.
Ni une, Ni deux , un mois après la réunion publique, à l’ordre du jour du conseil Municipal du 2 octobre 2012, figurait ce problème.
Madame La Maire de Sainte Geneviève a trouvé une argumentation extraordinaire, les fameuses statistiques , on apprenait que seulement 1,7 de jeunes scolarisés fréquentent cet arrêt , et , ne parlons pas de l’arrêt du bureau de poste le taux est encore moins élevé sans qu’il nous soit communiqué. De plus, nous dit-on, ces jeunes peuvent marcher jusqu’à la place de la mairie.
La suppression de l’arrêt entraînera une petite économie par l’absence de réalisation d’accès handicapés.
Sans autre discussion, tout en ignorant les autres usagés, et les nécessités du futur,
Madame La Maire propose « Abstention, Contre, Pour » à l’unanimité le conseil municipal vote la suppression.
Le Groupe de Réflexion Génovéfain dénonce l’improvisation et l’amateurisme dont le conseil a fait preuve dans l’élaboration de ce projet, malgré « 4 ans d’études », et se félicite d’avoir mis en évidence la nécessité de rapprocher les citoyens des décisions.
Maison de santé ET/OU opération financière
Octobre 2012 Opération Foncière OU/ET Maison de Santé ?
Le Groupe de Réflexion Génovéfain a décidé de soumettre à votre perspicacité et à votre propre interrogation les quelques lignes suivantes.
Le Groupe de Réflexion Génovéfain est POUR :
Le concept de la Maison de santé à Sainte Geneviève. Elle s’inscrit dans le cadre d’une démarche globale visant à offrir aux patients d’un territoire de nouveaux services de santé. En effet il s’agit de regrouper sur un même lieu des professionnels de santé dont la complémentarité est porteuse de nouvelles pratiques médicales permettant une prise en charge globale des patients. C’est un excellent compromis pour les professionnels de santé, médicaux et paramédicaux, pour concilier qualité des soins et qualité de leurs vies professionnelles et personnelles. La maison de santé proche d’une pharmacie, d’un laboratoire d’analyses, d’un ambulancier, d’un cabinet de radiologie, donnerait aux Genovéfains et aux habitants du Canton une proximité de soins, allant dans le sens d’une modernisation des premières interventions en amont des structures spécialisées.
Le Groupe de Réflexion Génovéfain est CONTRE:
Un emplacement choisit pour des raisons obscures et coûteuses qui ne correspondraient pas au concept de service qui est à l’origine de la maison de santé.
Le point de vue du Groupe de Réflexion Génovéfain:
L’emplacement qui nous semble le plus pertinent devrait se situer à proximité de la surface commerciale (au cœur de ville). Pour des raisons évidentes à comprendre :
– un accès distributif de notre commune, un stationnement sans problème, une proximité de l’existant (pharmacie), des possibilités d’extensions vers un pôle de santé;
– un engagement financier de notre commune beaucoup plus maîtrisé.
Madame la Maire, Mesdames et Messieurs les Conseillers,
ü Pouvez-vous confirmer ou infirmer qu’une demande d’évaluation a été sollicitée auprès des services des domaines ?
ü Pouvez-vous confirmer ou infirmer que l’emplacement suggérer par le Groupe de Réflexion n’a pas été retenu ?
ü Pouvez vous confirmer ou infirmer que l’OPAC, élabore un projet d’un petit lotissement incorporant une maison de santé ?
ü Pouvez-vous informer les contribuables sur le montage financier de l’opération ?
ü Pouvez-vous, dans le prochain Echo Genovéfain, préciser l’état d’avancement du projet ? la composition du groupe de pilotage ?
Vous aurez tous bien compris que notre réflexion à pour objectif d’éviter, les rumeurs, les imprécisions, les reculades des projets et surtout le flou.
Une Invitation en Catimini
Une invitation en catimini
Apposée sur la porte vitrée de la Mairie au milieu d’autres affiches, vous pouvez lire une invitation pour la présentation du projet d’aménagement des trottoirs rue nationale. Ce projet comme tous les projets concernant l’évolution de notre commune intéressent les habitants de Sainte-Geneviève tant sur le plan environnemental que sur le plan financier (ne touchez plus aux impôts locaux). Le Groupe de Réflexion Génovéfain s’interroge, une nouvelle fois, sur la volonté manifeste de la municipalité d’informer furtivement et au minimum les citoyens (suffit les mea-culpa post décision). Pendant les grandes vacances d’été nous avons tous pu lire l’Echo Genovéfain, mais aucune ligne sur ce projet, aucune ligne sur la future invitation…. Pourquoi ?
Nous sommes encore plus étonnés de constater que tout est déjà bouclé, le maitre d’œuvre et l’entreprise déjà sélectionnés. Qu’en est-il de la mise en concurrence alors que la question a été à peine abordée dans les Conseils municipaux de ces derniers mois?
Cerise sur le gâteau, de la part de cette municipalité, c’est la formule « Comptant sur votre présence ».
Le Groupe de Réflexion, conscient que le choix de la soirée du mardi 4 septembre, juste au moment de la rentrée scolaire n’est pas le fruit du hasard, appelle les habitants à se mobiliser en participant nombreux sur la présentation de ce projet.
Habitants de ce quartier, vous êtes plus particulièrement concernés par ces aménagements qui devraient complètement reconsidérer l’organisation du stationnement et de vos conditions de vie.
La note de l’eau « salée »
TEXTE : 12 Juillet 2012
Lettre d’information du Groupe de Réflexion Génovéfain
Nombre d’habitants de notre Commune ont reçu une facture d’eau sur laquelle ils ont pu constater une augmentation importante. Lundi 9 Juillet, le Conseil municipal a reçu deux représentants de la Société VEOLIA, délégataire de la gestion de l’eau sur nos Communes depuis quelques mois. En effet, Sainte-Geneviève a rejoint le Syndicat Intercommunal de Traitement des Eaux Usées (SITEU) qui a pour vocation de mettre en place une nouvelle station d’épuration, celle de Noailles étant désormais saturée.
L’adhésion au SITEU a pour conséquence de payer une nouvelle taxe pour assurer le financement de cette réalisation. Le Comité syndical du SITEU dans lequel siègent des représentants de Sainte-Geneviève a voté une augmentation de la taxe la portant à 1,3924€ à compter de mai dernier. Une erreur d’instruction des systèmes informatiques de VEOLIA qui assure la facturation a eu pour conséquence de calculer cette augmentation dès le début de la période et de maintenir l’ancienne taxe en plus au lieu de la substituer.
Lors de la réunion du 9 juillet, les représentants de VEOLIA, tout en présentant leurs excuses ont expliqué que ces erreurs feraient l’objet de régularisation par reversement du trop versé pour les personnes qui paient par virement ou prélèvement (leur n° de compte bancaire étant connu) et pour les autres abonnés une lettre leur sera adressée qui leur proposera de communiquer leurs coordonnées bancaires. Par ailleurs, il a été précisé qu’il ne sera pas tenu compte de la date limite de paiement et qu’il n’y aurait pas d’envoi de lettre de rappel avant novembre prochain. Les coordonnées du Service client de VEOLIA EAU BP 77 62802 Liévin Tél :0 810 108 801, on peut aussi appeler la Mairie 03 44 08 28 70.
Il a été également indiqué que la taxe pourrait être portée jusqu’à 2€/m3 si les taux qu’obtient le Syndicat pour le financement ne sont pas favorables.
Madame le Maire a reconnu qu’elle et son équipe municipale avait insuffisamment anticipé cette question et n’avait pas informé la population des conséquences des décisions qu’ils avaient contribué à prendre dans le cadre du SITEU.
On ne peut que déplorer le manque de réactivité des élus qui face à cette question fondamentale de l’assainissement et de l’eau adoptent une attitude pour le moins désinvolte.
Il aurait été nécessaire qu’une information large soit faite auprès de la population dès la connaissance des problèmes notamment en l’invitant à la réunion de Conseil du 9 Juillet. (L’Observateur de Beauvais met à jour ce sujet dans un article paru le 29 juin pour Noailles. Les élus ont du le connaître avant)
Projet de la Maison de santé
Un projet de santé peu ambitieux
Un bénéfice pour les patients mal défini ?
Le conseil Municipal du 4 décembre 2012, et «l’Echo génovéfain» (publication municipale) n’ont répondu à aucune des interrogations légitimes que nous formulions sur l’élaboration du projet de la Maison de santé.
Madame VANBERSEL et son équipe ont délibéré sur la délégation du droit de préemption, en livrant le sort de la propriété SAUREL (VILLA sur 7000m2 rue lejeune), à la construction de 32 logements (22 maisons individuelles, 10 logements collectifs), et à la démolition de la villa, dans les mains de E.P.F.L.O.
Une surface d’habitation encore mal définie serait attribuée pour la maison de santé. Aucune estimation financière n’a fait l’objet de la discussion au Conseil.
Mais qu’est-ce qui pousse donc cette municipalité à choisir une telle démarche ? Pourtant, il paraîtrait que plusieurs autres propositions auraient été faites (près du Super U). Elles auraient mérité une réflexion beaucoup plus approfondie.
Lors de cette réunion, il a plané un flou extraordinaire sur le mode de gestion, sur le cahier des charges de cette maison de santé. L’association des professionnels de santé n’est pas encore créée et l’harmonisation des intérêts de chaque partenaire risque d’être difficile.
Au-delà de l’aspect administratif, réfléchissons ! Sans un cadre bien défini, ne favoriserons-nous pas la privatisation de la santé avec des subventions publiques ? L’absence du volet social et psycho-social dans ce projet renforce l’inégalité de l’accès aux soins ?
Cette Municipalité voudrait surfer sur l’idée du désert médical pour mieux défendre le libéralisme de la médecine libérale et tourner le dos à une médecine égalitaire et solidaire à l’image d’Ambroise CROIZAT. Une maison de santé ne doit pas être un copier-coller du cabinet médical libéral.
Le patient que vous êtes ou que vous serez ne doit pas rester à l’écart de ces décisions. Exigez avec nous la transparence totale sur la finalité du projet de la Municipalité.
« Nous sommes des petites taupes », dixit Madame le Maire lors de cette même réunion, une métaphore définissant l’attitude au travail de la Municipalité. Loin de rassurer, cette approche ne peut qu’inquiéter un grand nombre de Génovéfains, en effet ces petits mammifères sont presque aveugles et créent des dégâts dans nos jardins. Mais heureusement des moyens existent pour s’en débarrasser
L’externalisation le principe de cette Municipalité
Externalisation des projets et manque d’imagination….
Vous suivez les dossiers municipaux, tout comme nous et, là, nous constatons que tous les dossiers sont traités par des cabinets extérieurs. Le PLU (tout en respectant la loi SRU) en avait été un exemple. Un grand nombre d’habitants en ont déjà connu les méfaits. Une vision sur l’avenir ne doit pas effacer la mémoire et le travail des « anciens » pour maintenir un cadre de vie. On parle déjà d’une première modification !!!
« Improvisation », c’est le mot qui vient à l’esprit quand on suit les travaux et réunions de Conseil de cette équipe, et de suite on le porte au pluriel tant elles sont nombreuses ces improvisations.
Rappelons que, il y a maintenant quatre ans, les élus décidaient l’achat, dans une précipitation injustifiée, pour la pacotille de 800 000€, l’usine PREVOTE qu’ils s’empressaient de nommer Salle Jacqueline VANBERSEL. Depuis, si des locaux techniques y ont été installés pour un coût de travaux de l’ordre de 400 000€ supplémentaires, toujours pas de salle des fêtes à l’horizon et les rumeurs qui circulent autour de ce bâtiment sont des plus inquiétantes. Cette friche industrielle pèse donc depuis sur le budget communal sans apporter de service supplémentaire. Quel gâchis….
Entre temps, il y a eu, il est vrai, la réalisation les locaux du centre de loisirs pour un coût annoncé de 780 000€ et de nombreux avenants au marché initial se sont additionnés. Cette réalisation, malgré son coût élevé, est jugée par beaucoup, parents d’élèves, voire certains élus, comme inadaptée en taille pour répondre à la demande, et ce, seulement quelque six mois après son inauguration en juin 2012.
Et puis, il y a eu la question de l’augmentation de l’eau, révélée par la réception de nos factures, un peu salée. Là encore, nos élus pour lesquels c’était une priorité, dès 1995 (année de l’arrivée de cette équipe à la gestion de la commune, il faut le rappeler), se sont laissés débordés, laissant passer les possibilités de traiter le sujet de l’assainissement. Ils sont maintenant contraints de le faire sous la pression et avec des coûts bien plus élevés.
Le déroulement du dernier conseil (21/12) conforte l’idée d’improvisation. En effet, Madame le Maire a convoqué le Conseil sur un point unique, prendre acte d’un changement de nom de la taxe de raccordement à l’égout… mais, en début de séance, elle sort de sa botte un sujet et fait ajouter le point concernant la construction d’un nouveau vestiaire sur le terrain de foot, certes utile mais passé aux oubliettes puisque jamais évoqué depuis des mois lors des précédentes réunions.