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Dans le Courrier Picard (6/08/18): un maire dit non à la fermeture estivale de la poste…

L’article complet en téléchargeable PDF

A Sainte-Geneviève, cette question, comme malheureusement bien d’autres, ne semble pas poser de soucis à nos élus majoritaires. Gérard CHATIN lors du dernier Conseil municipal, le 27 juin 2018, avait souhaité que la municipalité réagisse face à cette question, il n’a même pas pu évoquer le sujet. La séance a été close par Madame le Maire…. sans commentaire..

Sainte-Geneviève, reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle:

Par arrêté daté du 9 juillet paru au journal officiel de ce vendredi 27 juillet Sainte-Geneviève parmi 28 autre communes de l’Oise est reconnue en état de catastrophe naturelle pour les orages du 27 mai dernier.

Pour les personnes ayant subi un sinistre, vous avez 10 jours à compter de la publication au Journal Officiel (soit le 27 juillet 2018) pour déclarer auprès de votre assurance.

Notre commune citée en page 8 de l’arrêté:

L’arrêté en téléchargeable PDF

Sous les pavés la mare (article de la page 4 de notre bulletin de juin)

Il ne s’agit pas ici de commémorer mai 68, même localement, mais d’examiner le (non) traitement d’un ensemble de sujets concernant le Petit-Fercourt qui vient conforter l’impression d’incohérence et d’indécision de l’exécutif municipal. Si c’était une fable cela pourrait s’appeler «La mare, le lotissement et le covoiturage », il y aurait bien d’autres titres tant cette « histoire » a été compliquée par les indécisions.
Voilà, dans un temps lointain – plusieurs dizaines d’années- il y avait une mare, dans le haut de la Rue de Méru. Elle a été comblée et son emplacement est devenu un parking pour les riverains, entre autres voire pour les clients du café proche. Ce « parking ex mare » est délimité par un grillage sur sa partie basse, à sa gauche, par un grillage, par rapport à un terrain actuellement en vente par lots et sur sa partie haute, à sa droite, par rapport à un terrain construit et habité depuis des années, par un mur qui menace de s’écrouler.

Sur la Rue de Laboissière proche, un champ dont les eaux, faute de fossé, entre autre, déverse, lors des orages, chez de nombreux riverains. Inquiets à l’annonce de la réalisation d’un lotissement de 12 lots, ils demandent et obtiennent une réunion mi 2016 lors de laquelle il leur est promis la réalisation d’un bassin de rétention en limite de ce lotissement (près du terrain municipal où l’on stocke notamment les pavés qui étaient auparavant sur la nationale et qui sont désormais là en quasi libre service) et la réhabilitation de la mare. Il leur avait aussi été promis une nouvelle réunion en octobre pour plus d’informations, mais comme il n’avait pas été annoncé de quelle année, ils peuvent encore espérer. Quelques mois après, le parking ex mare ex future mare devient espace de covoiturage. On appréciera l’espace qui peut tout au plus supporter 3 à 4 voitures et ce en prenant le risque que le mur s’effondre dessus. En effet, ce mur ne tient que parce le propriétaire du terrain voisin l’a étayé depuis plusieurs années alors que la Municipalité lui a refusé la réfection, y compris aux frais du dit riverain.
Alors que le lotissement est désormais installé, on ne voit toujours pas de bassin de rétention, pas plus que de réhabilitation de la mare. Par contre, on a toujours quelques dizaines de riverains inquiets d’éventuelles inondations lors des orages, un mur qui menace de s’écrouler – avec le risque d’être cause de dégâts matériels voire humains- et donc inquiète nombre de personnes et le propriétaire du terrain.

 

Pour les riverains de « l’ex mare actuel parking de covoiturage », il est urgent de reboucher les différents trous qui minent le terrain, d’empêcher qu’il ne soit un lieu d’aisance et de régler le sujet du mur qui penche mais sans donner la notoriété de Pise à notre cher village, bien au contraire…. On verra…. ?!

 

 

 

Comme on peut en conclure, l’indécision de l’exécutif municipal, à laquelle aucun membre de sa majorité ne réagit, visiblement, touche le quotidien de nos concitoyens provoquant tracasseries et insécurité. Cet exemple à effets multiples n’est malheureusement pas le seul. Nous en citerons d’autres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(Cet article a été rédigé en relation avec des riverains avant les orages de la fin mai début juin et notamment ceux d’intensité exceptionnelle des 27-28 mai. Les conséquences de cette météo viennent malheureusement fortement corroborer les fondements de ce texte.)

 

 

 

 

Madame le Maire, notre grande lectrice… (article de la page 3 de notre bulletin de juin)

Notre Maire a paru bien intéressée par la lecture de notre bulletin de mars. Réactive, ce n’est qu’à partir de début Mai qu’elle a commencé à répondre, en certifiant (Oise hebdo du 2 mai) que les travaux de ce qu’elle ose encore appeler une maison de santé allait commencer avant la fin de l’année. En début 2016, il avait été garanti au Conseil municipal que ce serait livré début 2018. Ne pas tenir ses engagements permet de les présenter de multiples fois… Dans cet article, elle fait invectives sur invectives en direction de ses prédécesseurs qui ne lui auraient rien laissé…. Elle oublie au passage qu’elle a été élue Conseillère municipale de 1977 à 1983 et qu’elle ferait partie de ceux qui ne lui ont rien laissé…

 

Sa lecture approfondie l’a amené à rejoindre tardivement les inquiétudes que nous avions soulevées dans ces colonnes en mars, « Le maire inquiète de la future installation du Leclerc à Noailles » titrait Oise hebdo du 16 mai. Mais la surprise c’est que cette réaction faisait fi du fait qu’elle avait à diverses reprises participé aux décisions qui favorisaient l’implantation de cette nouvelle grande surface au mépris des intérêts de notre Commune mais aussi de bonnes règles équilibrées de développement économique, si la concurrence stimule le marché, trop de concurrents sur un marché rend difficile la vie des acteurs économiques….
Sa conclusion de cet article est extraordinaire, « ça fait deux ans qu’on entend parler du Leclerc et il n’y a toujours rien » s’exprime Madame le Maire, mais alors pourrait-on répondre cela fait 23 ans que vous promettez de Mieux vivre à Sainte-Geneviève, plus de 20 ans que vous nous aviez promis une maison de retraite, plus de 15 une maison de santé, plus de 10 que vous avez acheté l’usine Prévôté,…. un restaurant scolaire, des classes dignes de ce nom, une bibliothèque et on a toujours rien vu de tout cela…. Au bout de 23 ans….?!..2 ans, voilà qu’elle se soucie de son boulot de dans deux ans ?!….

Analyse du compte administratif 2017: 76% des crédits d’investissement annulés!

Etude produite par le

Groupe de Réflexion Génovéfain

Analyse de la Réalisation du budget 2017 :

Etablie à partir du Compte administratif présenté au Conseil municipal le 28 Juin 2018

Budget général

 

 Budget de Fonctionnement

Tout d’abord, l’on constate, comme en 2015, qu’alors que les recettes sont réalisées globalement à plus de 101% de leurs prévisions, malgré une légère annulation des crédits en recettes de 1,78%, les dépenses, elles ne sont réalisées qu’à 77,56% (en progrès sur 2016). Toutefois, cette année encore, il faut nuancer cet aperçu. En effet, les dépenses réelles de fonctionnement et de gestion courante sont réalisées à plus de 94%. Le transfert à la section d’investissement de 527 000€, soit encore une  près de 21% des crédits ouverts, n’est pas réalisé.

Comme nous l’avons déjà dénoncé et cela a toujours été approché par les analyses de notre groupe, ce sont principalement  et toujours les investissements qui font défaut dans notre Commune. Des crédits sont mobilisés mais restent inutilisés.

Avec un excédent global de plus de 354 577,21€, soit plus de 16% des crédits consommés, nous avons un excédent de fonctionnement en forte baisse mais qui aurait permis d’engager des opérations nécessaires aux besoins de la population. L’augmentation de fiscalité locale représente 30 295€ à la charge des habitants.  Les crédits annulés représentent plus de 4 fois cette somme. L’excédent en représente plus de 11 fois l’évolution des recettes fiscales.

Globalement, cette réalisation fait ressortir une situation saine de la Commune, en même temps qu’une sous-utilisation de ses moyens, une sous réalisation des investissements..

Les Communes n’ont pas à présenter d’excédent trop important. En ces temps où l’Etat quel que soit le Gouvernement en place entrevoit dans la baisse des dotations des sources d’économie, ce type de situation peut lui fournir arguments.

 

Budget d’investissement

 

Encore une fois, on constate un faible niveau de réalisation à à peine plus de 23% en dépenses d’équipements pour 26% en 2016. On constate, en effet, comme l’an passé que plus de 1 764 000€ soit plus de 77% du budget d’investissement fait

l’objet d’annulation de crédits.

Les opérations financières font l’objet, elles, d’un bon niveau de réalisation avec plus de 99%.

Encore une fois, des questions peuvent se poser sur la sincérité de la structure du budget 2017 quand on voit un tel niveau bas de réalisation.

L’on peut voir dans les recettes d’investissement, que le transfert de 527 000€  d’affectation du budget de fonctionnement n’a pas été réalisé et ce en raison du faible niveau de réalisation par rapport aux prévisions, comme en 2016.

Ce budget est organisé en programmes dans lesquels sont attribués les crédits, reportés si des opérations sont en restes à réaliser, annulés pour la part non consommée si le programme est terminé où remis en cause.

C’est ainsi qu’un programme N°2011002- Aménagement d’un espace socio culturel, qui correspond à la réalisation envisagée de l’usine PREVOTE, qui disposait de 100 000€ dans ce budget 2017 ne réalise aucune opération de dépenses et annule la totalité des 100 000€ affectés, on n’est pas prêt de voir une réalisation. Faut-il rappeler que ce bâtiment acheté en 2008 attend toujours de connaître son devenir. Qu’encore un autre programme N°2011005 Aménagement d’une bibliothèque disposait d’un crédit de 44 300€, en dépense 2 583€ soit un peu plus de 5,8%,  et un peu plus de 41 716€ en annulation de crédits soit près de 93% des crédits initiaux.

Où est la volonté ? Où est le sens ?

Quelle mauvaise utilisation de nos finances….

Programmer c’est bien. Réaliser c’est mieux.

L’analyse en téléchargeable PDF

 

Locaux PEVOTE, ou l’art de marcher sur la tête ?….. (article de la page 2 de notre bulletin de juin)

Dans notre précédente édition, nous vous faisions part d’une suite exposant le déroulement séquentiel normal d’un projet d’investissement.
Comment donc le projet d’une salle multifonctions aurait dû être programmé :
– Recueillir les avis des génovéfains, de leur souhait, de leur vision des choses
– Définir la taille et la nature du projet : une salle de 200, 300, 500 places voire plus ?
– Repérer et choisir un lieu : pas trop décentré, accessible, possibilité de parkings en rapport avec le nombre de places
– Etablir un premier budget d’approche, en rapport avec les moyens financiers de la Commune
– Tenir compte de la croissance de la population et des diverses possibilités d’utilisation

Des locaux achetés et qui dorment sauf pour quelques fêtes privés (à ce qui se dit dans le voisinage…..), il y a plus de dix ans, au-dessus du prix du marché, qui nous coûtent 70 000€ par an depuis 2008 et ce jusqu’en 2028, alors que l’a majorité municipale nous dit que « nous n’avons pas d’argent »! … et qu’une classe campe en bungalow, qu’un restaurant scolaire se construit avec près de 10 ans de retard….

– Etudier les possibilités de modularité
– Chiffrer un coût d’exploitation et de retour sur investissement
– Présenter le projet à l’ensemble des élus, des associations et à la population afin de vérifier qu’il correspond aux besoins et aux attentes
– Faire voter le programme d’investissement en commission avec l’ensemble des élus et pas en comité réduit
– Inscrire le projet dans un calendrier réaliste tenant compte de toutes les étapes
Ceci prend du temps, mais le temps c’est de l’argent et plus l’action se situe dans la précipitation, plus le risque de coût élevé est important.
Comme chacun le sait, dorénavant, la conduite du projet de salle socioculturelle dans l’ex usine PREVOTE s’est effectuée à l’inverse d’une démarche logique et normale. Elle a conduit en 10 ans à ne toujours rien avoir pour un coût exorbitant qui pèse et pèsera encore longtemps sur nos finances communales quelle qu’en soit l’issue, obligeant même à surseoir ou retarder d’autres investissement urgents pourtant.
Alors, quelle solution serait la mieux appropriée pour en sortir ? C’est ce que nous vous proposerons dans notre prochaine édition, car comme rien n’est jamais certain, rien n’est jamais fini….. Surtout avec cette équipe majoritaire …

Henri RODE