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Projet de la Maison de santé

Un projet de santé peu ambitieux

Un bénéfice pour les patients mal défini ?

Le conseil Municipal  du 4 décembre 2012, et  «l’Echo génovéfain» (publication municipale) n’ont répondu à aucune des interrogations légitimes que nous formulions sur l’élaboration du projet de la Maison de santé.

Madame VANBERSEL et son équipe ont délibéré  sur la délégation du droit de préemption, en livrant le sort de la propriété SAUREL (VILLA  sur 7000m2 rue lejeune), à la construction de 32 logements (22 maisons individuelles, 10 logements collectifs), et à la démolition de la villa, dans les mains de E.P.F.L.O.

Une surface d’habitation encore mal définie serait attribuée pour la maison de santé. Aucune estimation financière n’a fait l’objet de la  discussion au Conseil.

Mais qu’est-ce qui pousse donc cette municipalité à choisir une telle démarche ? Pourtant, il paraîtrait que plusieurs autres propositions auraient été faites (près du Super U). Elles auraient mérité une réflexion beaucoup plus approfondie.

Lors de cette réunion, il a plané un flou extraordinaire sur le mode de gestion, sur le cahier des charges de cette maison de santé. L’association des professionnels de santé n’est pas encore créée et l’harmonisation des intérêts de chaque partenaire risque d’être difficile.

Au-delà de l’aspect administratif, réfléchissons ! Sans un cadre bien défini, ne favoriserons-nous pas la privatisation de la santé  avec des subventions publiques ? L’absence du volet social et psycho-social dans ce projet renforce l’inégalité de l’accès aux soins ?

Cette Municipalité voudrait surfer sur l’idée du désert médical pour mieux défendre le libéralisme de la médecine libérale  et  tourner le dos à une médecine égalitaire et solidaire à l’image d’Ambroise CROIZAT. Une maison de santé ne doit pas être un copier-coller du cabinet médical libéral.

Le patient que vous êtes ou que vous serez ne doit pas rester à l’écart de ces décisions. Exigez avec nous la transparence totale sur la finalité du projet de la Municipalité.

« Nous sommes des petites taupes », dixit Madame le Maire  lors de cette même réunion, une métaphore définissant l’attitude au travail de la Municipalité. Loin de rassurer, cette approche ne peut qu’inquiéter un grand nombre de Génovéfains, en effet ces petits mammifères sont presque aveugles et créent des dégâts dans nos jardins. Mais heureusement des moyens existent pour s’en débarrasser

L’externalisation le principe de cette Municipalité

Externalisation des projets et manque d’imagination….

 

Vous suivez les dossiers municipaux, tout comme nous et, là, nous constatons que tous les dossiers sont traités par des cabinets extérieurs. Le PLU (tout en respectant la loi SRU) en avait été un exemple. Un grand nombre d’habitants en ont déjà connu les méfaits. Une vision sur l’avenir ne doit pas effacer la mémoire et le travail des « anciens » pour maintenir un cadre de vie. On parle déjà d’une première modification !!!

« Improvisation », c’est le mot qui vient à l’esprit quand on suit les travaux et réunions de Conseil de cette équipe, et de suite on le porte au pluriel tant elles sont nombreuses ces improvisations.

Rappelons que, il y a maintenant quatre ans, les élus décidaient l’achat, dans une précipitation injustifiée, pour la pacotille de 800 000€, l’usine PREVOTE qu’ils s’empressaient de nommer Salle Jacqueline VANBERSEL. Depuis, si des locaux techniques y ont été installés pour un coût de travaux de l’ordre de 400 000€ supplémentaires, toujours pas de salle des fêtes à l’horizon et les rumeurs qui circulent autour de ce bâtiment sont des plus inquiétantes. Cette friche industrielle pèse donc depuis sur le budget communal sans apporter de service supplémentaire. Quel gâchis….

Entre temps, il y a eu, il est vrai, la réalisation les locaux du centre de loisirs pour un coût annoncé de 780 000€ et de nombreux avenants au marché initial  se sont additionnés. Cette réalisation, malgré son coût élevé, est jugée par beaucoup, parents d’élèves, voire certains élus, comme inadaptée en taille pour répondre à la demande, et ce, seulement quelque six mois après son inauguration en juin 2012.

Et puis, il y a eu la question de l’augmentation de l’eau, révélée par la réception de nos factures, un peu salée. Là encore, nos élus pour lesquels c’était une priorité, dès 1995 (année de l’arrivée de cette équipe à la gestion de la commune, il faut le rappeler), se sont laissés débordés, laissant passer les possibilités de traiter le sujet de l’assainissement.  Ils sont maintenant contraints de le faire sous la pression et avec des coûts bien plus élevés.

Le déroulement du dernier conseil (21/12) conforte l’idée d’improvisation. En effet, Madame le Maire a convoqué le Conseil sur un point unique, prendre acte d’un changement de nom de la taxe de raccordement à l’égout… mais, en début de séance, elle sort de sa botte un sujet et fait ajouter le point concernant la construction d’un nouveau vestiaire sur le terrain de foot, certes utile mais passé aux oubliettes puisque jamais évoqué depuis des mois lors des précédentes réunions.